Fraternité Catholique EurAfricaine

LE MOT DU PRESIDENT

Nous entrons dans la dernière année liturgique de notre siècle et l’année jubilaire s’ouvre le jour de Noël 1999. Quand elle s’achèvera un an plus tard, il y aura 2.000 ans que le Sauveur sera né dans une humble crèche de Bethléem. Pour fêter cet événement qui a changé le monde, l’Eglise nous demande que cette année préparatoire soit pour les catholiques un temps de libération de l’homme, c’est à dire le temps de la libération de l’esclavage du péché par un appel à la conversion personnelle.
En effet, la vocation spirituelle de l’homme est un appel à grandir, à se construire dans l’Amour de Dieu. Nous n’avons pas à devenir « adulte » mais « fils » de Dieu. Ce sera là notre récompense. Mais, il n’y a pas de récompense sans mérite, c’est à dire sans combat contre soi-même, contre ses mauvais penchants : « Heureux le pécheur repenti ! ».
Que nous a offert notre siècle ? A sa naissance, on affirmait officiellement que l’éducation, la science, les progrès technologiques allaient apporter le bonheur universel de l’homme, et que la religion devenait un obstacle, un frein parce qu’il était le relent d’un obscurantisme qu’il fallait chasser définitivement. Aussi, le gouvernement français, dans la lignée anticléricale de l’époque, allait-il chasser les communautés religieuses de France, supprimer les écoles catholiques, saisir tous les biens d’églises...La France et le monde en ont-ils grandi ? Les matérialismes, comme le marxisme et le capitalisme, ont-ils apporté le bonheur aux peuples ?
Ce siècle, selon l’ONU, a compté 115 millions de victimes de conflits de toutes sorte, guerres, guerres civiles, guerres révolutionnaires et dernièrement guerres commerciales sous le couvert de « guerres humanitaires », oubliant que le marxisme fit presque autant de victimes derrières ses rideaux de fer et de bambous... sans parler des 60 millions de victimes du SIDA liées à la perte des valeurs spirituelles dont 11,2 millions d’enfants (dont 95% en Afrique noire) en sont les innocentes victimes, et sans compter les millions d’enfants massacrés dans le ventre de leur mère.
On juge l’arbre aux fruits qu’il porte. Lorsque l’homme oublie Dieu, il finit par mépriser l’homme, sa créature. Ce siècle finissant a été le siècle des génocides, le siècle où jamais l’Eglise n’a été autant persécutée, persécutions physiques, morales, perversions de la Révélation. Ce siècle finissant a dépensé des fortunes folles en armements (Raul Follereau avait en 1960 demandé en vain aux Russes et aux Américains le prix d’un seul de leurs bombardiers pour guérir tous les lépreux du monde) et pour la conquête spatiale (le récent échec de la sonde spatiale pour la planète Mars a coûté aux Américains la coquette somme de 1,5 milliards de francs pour savoir si il y avait eu de l’eau sur et si la vie avait pu exister) au mépris de la pauvreté la plus criante.
Que nous propose encore ce siècle pour l’avenir ? L’amusement, la jouissance par la société de consommation, la culture de mort, la perversion des moeurs, la corruption, en un mot l’hédonisme, la recherche effrénée du plaisir dont nous commençons à voir les conséquences depuis Mai 68. On comprend mieux que l’Eglise, par la voix du Saint Père Jean-Paul II, nous propose comme remède à ce programme matérialiste où Satan est à l’oeuvre : la prière et la conversion, qui seules, sauveront le monde. Notre-Dame à Fatima, au début de ce siècle nous avait déjà donné le remède qui aurait évité tous ces désastres.
Prières et conversions... deux simples mots qui, conjugués et vécus dans le plus profond de nos coeurs, accomplissent des miracles.
Il y a quelques années de cela, les Eglises des différents pays d’Afrique avaient été appelées à collaborer avec les gouvernements en place dans le but de redresser leur pays. C’était un immense espoir qui s’était terminé par un échec. En effet, « prières et conversion » n’étaient pas au programme, seulement les ambitions humaines. L’Afrique, objet de convoitise pour ses richesses naturelles, trahie mainte fois depuis son indépendance et sombrant dans le chaos à travers ses luttes intestines sanglantes va-t-elle cependant donner au monde une leçon de conversion spirituelle ?
L’Ouganda, pays ruiné où la chrétienté a été décimée, ensanglantée par plusieurs dictatures anticléricales depuis 25 ans nous en donne l’exemple. Après des jours et des jours et des nuits de prières entretenues pendant plus d’une année par le peuple des chrétiens tout entier, le pays s’est converti jusque dans ses structures. Pour combattre la corruption, on fait appel aux chrétiens aux postes-clés. Le président de ce pays a consacré l’Ouganda au Seigneur, suivi depuis par les présidents du Bénin et de la Zambie. Le conseil des ministres prie et invoque l’Esprit-Saint au début de chacune de ses réunions. Seule, la conversion intérieure et en profondeur des chrétiens soumis à la volonté du Père a été capable d’opérer un changement aussi radical et en profondeur grâce à l’intervention de l’Esprit-Saint.

Puissions-nous, chers amis, méditer sur ce message d’espoir que l’Afrique commence à nous donner. Rien n’est impossible à Dieu, et la foi soulève les montagnes !
Que Notre-Dame augmente en nous l’espérance dans le salut apporté au monde par le Christ Sauveur né dans une humble crèche ; qu’elle fortifie aussi notre foi dans son message de paix et ainsi accroisse notre charité, reflet de la tendresse et de l’Amour que Dieu nous porte.

NOUVELLES D’AFRIQUE

OUGANDA
Puisque l’Ouganda vient d’être évoqué dans sa situation actuelle, comment ne pas rappeler le martyr de saint Charles LWANDA et de ses 22 compagnons ?
Dès 1879, l’Evangile atteint les rives du lac Victoria, au coeur de l’Afrique Orientale, sur le cours du Haut Nil. Les Pères Blancs y implantent une communauté chrétienne, bien avant l’arrivée des colonisateurs anglais, dans la royaume des Baganda.
Après des tergiversations de la part de son père, le jeune roi Mwanga fait bon accueil aux missionnaires. Cependant, les moeurs du roi et de ses courtisans, par leur immoralité, se trouvaient en contradiction totale avec l’exigence chrétienne. Le roi, non marié, veut avoir des relations homosexuelles avec ses pages dont plusieurs qui sont chrétiens refusent par fidélité à leur foi. La tension monte alors entre le roi, les chrétiens et les missionnaires qui seront renvoyés. Il y aura par la suite des massacres de chrétiens indigènes, 22 seront martyrisés entre le 26 mai 1886 et le 27 janvier 1887. Treize d’entre eux furent brûlés vifs sur un bûcher, le 3 juin, jour de l’Ascension, avec à leur tête, Charles Lwanga, chef des pages du roi, qui fut torturé à part. Ils prièrent jusqu’à leur dernier souffle. On rajouta du bois jusqu’à ce que leurs ossements disparurent totalement. Le plus jeune d’entre eux, Kizito, fut baptisé en prison avant de mourir, heureux d’aller au martyr. Mbaga Tuzinde, fils du chef de la police, séparé des prisonniers par son père en vue de le faire évader, préféra rejoindre ses compagnons pour mourir avec eux, plutôt que renier Jésus. Pontien Ngondé, un soldat, préféra être exécuté en premier.
Ils furent béatifiés en 1920 puis canonisés par la Pape Paul VI en 1964.
Nul doute que leur martyr et les persécutions de ces dernières années ont été la source du renouveau spirituel que vit ce pays actuellement.

MALI
Jean-Paul II a nommé évêque de Mopti, l’abbé Georges Fonghoro (41 ans) qui était administrateur diocésain de ce même diocèse depuis 1998.
Le diocèse de Mopti possède une surface de 900.000 km2 et environ 3 millions d’habitants dont 17.000 catholiques avec 12 prêtres, 7 religieux, 12 religieux non-prêtres et 19 religieuses. Dans ce diocèse nous soutenons depuis plusieurs années l’abbé Joachin Diarra.

MISSIONNAIRES MARTYRS
Environ 1.300 missionnaires ont été tués ou martyrisés pour leur foi ou leur témoignage évangélique entre 1928 et 1998.En 1995, on a compté 32 victimes, en 1996 : 46, en 1997 : 29, en 1998 : 40.
L’année 1999 sera certainement aussi sanglante puisse que rien que pour les deux premiers mois de l’année on en comptait déjà 9.

JOURNEE DE JEUNE ET DE PRIERE
Une journée de jeûne et de prière est organisée par le Mouvement Missionnaire des jeunes des Oeuvres Pontificales Missionnaires depuis 7 ans, le 24 mars. Cette journée est offerte pour les missionnaires martyrs. Elle est célébrée en Italie, au Venezuela, en Colombie, au Chili, au Mexique, au Sénégal, au Cameroun, en Ouganda et en Corée du sud. Puisse-t-elle s’étendre en Europe et en France.

LA SOCIETE DES MISSIONNAIRES D’AFRIQUE
La société des Missionnaires d’Afrique plus connue sous le nom de Pères Blancs a été fondée en 1868 par le cardinal Lavigerie. Parmi ses 2.000 membres, 5 % sont d’origine africaine. Elle compte actuellement 288 novices. Les deux noviciats sont situés en Afrique, au Burkina Faso et en Tanzanie.

L’EGLISE EN CHIFFRE
La population mondiale compte 6 milliards d’habitants ; les catholiques représentent plus d’un milliard. Les chrétiens non catholiques (orthodoxes, protestants) sont au nombre de 990 millions. L’Eglise catholique compte 400.000 prêtres dont 65 % de prêtres diocésains et 35 % de prêtres religieux, ainsi que 58.000 religieux non prêtres et 820.000 religieuses.
Si l’Europe reste privilégiée avec 1 prêtre pour 3.200 habitants (soit 1 prêtre pour 1330 catholiques), l’Afrique possède 1 prêtre pour 30.000 habitants (soit 1 prêtre pour 4.470 catholiques)
L’Eglise catholique gère dans le monde 825 léproseries, 5.188 hôpitaux, 17.157 dispensaires, 11.911 crèches, 8.246 orphelinats et 12.209 foyers pour handicapés et pour personnes âgées. Ces chiffres montrent le très important rôle social qu’elle joue auprès des populations des plus défavorisées, témoignant ainsi de l’Evangile.

RWANDA
Le 19 Mai dernier, le Vatican dans un article de presse s’élève contre la campagne diffamatoire organisée contre l’Eglise catholique que l’on voudrait faire passer pour responsable dans les massacre de 1994. Le Saint-Siège prend également la défense de Mgr Augustin Misago, évêque de Gikongoro depuis 1992, devant l’accusation plus que mensongère d’avoir participé au massacre de 150.000 Tutsi de son diocèse et d’être responsable de l’assassinat de 30 étudiantes qui avaient demandé sa protection. Son arrestation avait été précédée d’une campagne de dénigrement très dure organisée par les médias du régime. Le communiqué rappelle que 3 évêques, 123 prêtres et plus de 300 religieuses ont été victimes de ces massacres raciaux et conclut par les lignes suivantes : « La manière unilatérale utilisée (de l’information sur les massacres) risque d’accroître non seulement la division, mais aussi la destruction du pays. La polarisation ethnique s’accroît , après des décennies de polarisation idéologique. Non seulement ce pays, mais l’Afrique toute entière, risque la destruction, ou plutôt les Africains. C’est ainsi que le continent, ses richesses, ses matières premières sont exploitées par autrui, tandis que les peuples africains perdent du temps et des vies à se faire la guerre avec des armes fournies par des puissances étrangères, dont les intérêts sont éloignés de ceux de l’Afrique ».

LE DRAME DE L’AFRIQUE
« La vie des Africains ne vaut pas cher... Où sont l’ONU, l’OTAN, les ONG, les journalistes ? » s’interrogeait désabusé un missionnaire du Congo ex-Zaïre.
« C’est en effet dans une indifférence totale des médias, des gouvernements et des institutions internationales que les massacres se succèdent dans l’Est du Congo... Comme le déclarait au moment même des derniers massacres Mgr Emmanuel Kataliko, l’archevêque de Bukavu : « Comme Jésus, nous sommes devenus prisonniers de la souffrance. En silence, nous résistons, les dents serrées et nous nous demandons : quel sens cela a-t-il ? ». En silence en effet, car le drame du Kosovo emplit depuis des mois nos écrans - à juste titre d’ailleurs - ces autres drames ne parviennent souvent même pas à notre connaissance, comme brèves dans les journaux ! Et il en va de même pour d’autres pays africains eux aussi ravagés par les guerres civiles et tribales : Congo-Brazaville, Sierra Leone, Soudan... » (extrait du bulletin trimestriel de l’AIDE A L’EGLISE EN DETRESSE de Juillet 1999).
Il est dans l’intérêt de certaines multinationales de maintenir, voire d’entretenir un état de guerre civile en Afrique noire, en dehors de celui du commerce d’armes, car alors la fragilité de certains états les place dans une position de dépendance envers des puissances étrangères, des groupes industriels et financiers qui exigeront, en échange d’un soutien économique, voire militaire, l’achat ou l’exploitation de matière première à des conditions extrêmement avantageuses.
_____________________________________________________________________

NOUVELLES DE LA FRATERNITE

TOGO
Au Togo, le décès inopiné en juin 1998 de notre fidèle correspondant et ami de la première heure, l’abbé Maurice Pérezi, nous avait posé quelques problèmes puisque l’aide destiné aux prêtres, catéchistes et familles chrétiennes en difficultés, Communauté des soeurs Notre-Dame de l’Eglise venait de lui être versé sur son compte alors qu’il était décédé depuis quelques jours. Les fonds se trouvaient donc bloqués sur son CCP, et nous avons eu des difficultés à les récupérer. C’est chose faite depuis un mois, et nous venons de reprendre contact avec l’évêché de Sokodé pour faire enfin parvenir ces aides à leurs destinataires avec une année de retard.

CAMEROUN
L’aide habituel aux trois paroisses du diocèse de Bafoussam a été envoyé en début d’année ainsi que pour le financement des séminaristes.

MALI
A propos de la nomination de l’abbé George Fonghoro évêque de Mopti, diocèse de l’abbé Joachin Diarra, voici ce que ce dernier nous écrit : « V’est une grande joie pour nous et tout particulièrement pour moi qui essaie de vivre depuis 4 ans une expérience de vie missionnaire sur le diocèse de Mopti. L’évêque étant une grâce pour une église donnée, je prie pour que cette grâce apporte beaucoup à ma vie et à mon ministère. Dieu fait toute chose belle ! »

SENEGAL
Soeur Marie-Jeanne effectue toujours un travail formidable avec sa communauté pour aider les plus démunies, des réfugiés du Burkina-Fasso et aussi recueillir des filles issues de l’islam ayant du fuir leur famille pour leur conversion au catholicisme. Les secours que nous lui envoyons sont toujours employés à bonne escient. Actuellement, elle s’occupe de 70 filles et le foyer n’a plus assez de place pour toutes les loger. Il devient nécessaire de placer des filles dans des familles catholiques d’accueil auxquelles le foyer doit verser une maigre pension, compte tenue de la pauvreté de ceux qui les hébergent. La Fraternité va faire de son mieux pour soeur Marie-Jeanne en fonction de la générosité de ses bienfaiteurs. Rappelons que nous avons pu lui financer la réfection du bâtiment avec l’aménagement d’une chapelle dans le foyer et que régulièrement nous aidons ses « pensionnaires ».

CONGO EX-ZAÏRE
Nous allons essayer de reprendre notre aide au diocèse de Bukavu, dans le Sud-Est Congo, si la situation le permet. Ce diocèse avait beaucoup souffert lors des événements du Ruanda, nous forçant à interrompre l’aide que nous y faisions sous différentes formes.

ENVOI D’ICONES
Des amis de la Fraternité de Bretagne nous envoient régulièrement des icônes qu’ils fait pour nous. Plusieurs dizaines viennent d’être expédiées au Sénégal et au Togo.

PROPOSITION POUR LE JUBILE DE L’AN 2000

Le temps de Carême est un temps privilégié, un cheminement de conversion en se reconnaissant pécheur. Cette prise de conscience de notre « pauvreté » spirituelle qui commence au mercredi des Cendres se terminera par la jubilation de Pâques en la Résurrection du Sauveur qui nous a racheté et restauré dans l’Amour de Dieu le Père.

A tous nos amis de la Fraternité Catholique Eurafricaine, tant en Europe qu’en Afrique, nous proposons que le temps de Carême qui va venir soit un temps de conversion dans l’esprit du Jubilé.
A cette fin , nous proposons à chacun de s’engager durant cette période privilégiée à essayer de faire « prière et pénitence » comme Notre-Dame nous le demande pour pouvoir déverser les torrents de grâce qu’elle désire donner à l’humanité entière.

Prière : réciter un rosaire médité par semaine, soit par exemple, une dizaine le matin au lever et une le soir au coucher, et une supplémentaire le dimanche en action de grâce de pouvoir assister à la messe.
Pénitence : au choix. Ceci étant un petit moyen de ne plus être esclave de certaines habitudes, et donc de nous en « libérer ». Par exemple, s’abstenir de fumer ou diminuer sa quantité de tabac, supprimer le sucre, ou le beurre, une entrée ou un dessert, boire de l’eau aux repas, rendre de menus services en étant plus serviable, plus aimable, etc. Les moyens et les occasions ne manquent pas, à chacun de voir son point faible et de faire le nécessaire. Ce qui compte, c’est.
la disposition intérieure, la démarche de pénitence et non la recherche d’un résultat comme d’une performance.

Nous proposons que cette démarche personnelle soit aussi offerte pour la sanctification de l’Eglise, la conversion du monde et en particulier de l’Afrique et à tous ceux de la Fraternité Catholique Eurafricaine qui d’une manière ou d’une autre participe à son action ou en bénéficie.

Prière à Sainte Marie, Notre-Dame de la Prière

Tu as accueilli dans la foi le message de l’ange Gabriel et tu es devenue la Mère de Jésus, le Fils Unique de Dieu : Apprends-nous à prier pour grandir dans le foi.
A la Visitation, tu as exulté de joie par le Magnificat : Apprends-nous à rendre grâce à Dieu.
A Cana, tu as prié le Christ pour qu’Il donne le vin des noces : Apprends-nous à intercéder pour nos frères.
Debout au pied de la Croix, tu as souffert avec Jésus par amour pour les pécheurs : Apprends-nous à accueillir la miséricorde du Père.
A la Pentecôte, tu priais avec les Apôtres quand ils ont reçu la plénitude de l’Esprit-saint : Apprends-nous à demander l’Esprit pour témoigner de l’Evangile.
Tu es la Mère de l’Eglise et la Protectrice des Familles, Veille sur chacune de nos familles : Apprends-nous à nous aimer avec fidélité.
Tu es la Mère de l’humanité et la Patronne de la France, ouvre notre pays aux dimensions universelles de l’amour de Dieu : Apprends-nous à servir avec générosité
Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous !
Notre-Dame de la Prière, apprenez-nous à prier !

Le décembre 1999, André VINGT-TROIS, Archevêque de Tours