Fraternité Catholique EurAfricaine

Fraternité Catholique EurAfricaine

BULLETIN 2019-2020

Sommaire
Le mot du président
L’activité de la Fraternité
Nouvelles d’Afrique
 
Comment soutenir notre aide à l’Église en Afrique
 
Attention :
Vous recevez ce bulletin pour la dernière fois
Sauf si :
Ou bien vous avez fait un don en 2018, 2019 ou 2020,
Ou bien vous demandez à continuer à le recevoir.
Adresse postale :
Fraternité Catholique EurAfricaine
Chez Bernard Pellabeuf
15 rue Bernard Marais
49800 TRÉLAZÉ
Notre blog :
 
Le mot du président
Aider l’Église en Afrique : une urgence !
 
Je vous dois des excuses : j’ai été incapable de rédiger un bulletin depuis celui de fin 2018 ! Quelques soucis divers m’en ont empêché, et vous pensez bien que l’épidémie du coronavirus n’a rien arrangé. C’est surtout à nos amis d’Afrique que je dois demander pardon, mais, ils le savent bien, « à l’impossible nul n’est tenu. »
Du reste, ce numéro compte double ou triple. J’ai tenu à parler de la colonie, car ce sujet doit être traité objectivement, certains ayant à l’époque troublé les esprits pour de basses raisons politiques, ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences néfastes jusqu’à maintenant.
D’ailleurs la Fraternité n’est pas restée inactive, et c’est le principal : vous le verrez dans l’article consacré à cette activité.
 
Vous connaissez nos raisons d’aider l’Église en Afrique. D’abord, c’est une question de simple charité évangélique : pour le moment nous avons des biens de ce monde en abondance, nous devons nous faire des amis « avec l’argent malhonnête », comme dit Jésus, pour qu’ils nous accueillent au ciel. C’est aussi une façon de prolonger l’œuvre de nos missionnaires. Enfin, au moment où tant de prêtres Africains viennent servir l’Église dans notre pays, c’est notre intérêt direct d’aider à leur formation.
 
Mais je vois aujourd’hui une urgence particulière à cette aide : nous ne sommes pas sûrs de pouvoir la maintenir longtemps. Nous le savons, notre système financier est à bout de souffle, notre endettement est au-delà du raisonnable, et la gestion de la crise sanitaire n’arrange rien : nous peinions à payer les retraites et maintenant nous avons peut-être un million de chômeurs en plus à indemniser, alors que des milliers d’entreprises, ayant fait faillite, ne sont plus là pour cotiser… Faut-il faire des économies ? C’est sage, mais il faut savoir que depuis la crise financière chypriote, il est admis que les banques puissent confisquer tout ou partie de l’épargne de leurs clients ! Bref, à part rembourser ses dettes pour être moins vulnérable, le mieux est d’investir au ciel, et l Fraternité Catholique EurAfricaine est bien placée pour cela.
 
Je vous souhaite donc une bonne année 2021, en vous recommandant de prier pour l’Église, de plus en plus persécutée.
Abbé Bernard Pellabeuf
 
 
Les activités de la Fraternité
 
Nous avons pu continuer l’aide à des prêtres, notamment au Cameroun, au Bénin et au Congo démocratique. Dans ce dernier pays, par exemple, nous avons pu faire parvenir des honoraires de messes à des prêtres qui n’en avaient plus depuis un an et demi, et qui de plus, en raison du confinement, n’avaient plus les ressources de la quête. C’est tout juste s’ils avaient à manger…
 
Nous avons ouvert un blog :
https://fcea.blog4ever.com/
On peut en attendre beaucoup pour le développement de notre fraternité : plus vous irez le lire, mieux nous serons référencés sur la « toile » ; inscrivez-vous au blog, pour être informés des nouveaux articles ou recevoir la lettre de nouvelles si on en fait paraître. Surtout faites-le connaître : si chacun d’entre vous en donne l’adresse à tous ses contacts, cela nous fera connaître au-delà des fidèles habitués. Il est encore en voie de construction, mais déjà il y a des choses intéressantes. Et bientôt on tâchera d’y installer un moyen de faire des dons en ligne, ce qui facilitera le travail de nos bienfaiteurs.
 
En outre l’action « Saint Thomas en Afrique » a démarré. Petitement, certes, mais l’essentiel est de commencer, pour que le mouvement soit initié et qu’on puisse ensuite le faire connaître et recommander.
 
Nouvelles d’Afrique
 
Les guerres du Sahel
 
Quand en France on entend parler de l’Afrique, c’est trop souvent à propos des soldats français morts au Sahel. Personnellement je regrette qu’on ne parle pas des armées africaines des pays qui sont nos alliés et nous aident dans ce combat.
 
Cette guerre est juste. Elle est purement défensive, et a pour résultat que les islamistes ne peuvent pas asservir les populations des États de la région, comme d’autres islamistes l’avaient fait au Moyen Orient avec Daech. Si les islamistes parvenaient à s’emparer ne fût-ce que d’un seul de ces pays, la situation serait vite ingérable tout autour. A terme, on pourrait craindre non seulement pour les pays du Sahel, mais aussi pour ceux situés entre le Sahel et l’Atlantique : les islamistes n’ont jamais caché leurs ambitions démesurées. Et là, les intérêts de la France et de toute l’Europe seraient eux aussi menacés.
 
La France tente tant bien que mal d’en faire prendre conscience aux autres pays européens, sans grand succès jusqu’à présent hélas. La question qui se pose est donc : veut-on que tous les pays de la région subissent ce que subissent déjà le Nigéria ? On vient encore d’y enlever les centaines d’enfants d’une école, pour ne citer qu’un exemple.
 
Malheureusement une partie de la population de ces pays est excitée contre l’action de l’armée française, il y a des manifestations hostiles. Pourrons-nous, dans ces conditions, et avec les difficultés financières qui s’annoncent, poursuivre notre œuvre là-bas ? Diminuer les crédits militaires, et donc les moyens de nos armées, comme on l’a fait depuis des décennies, est une façon de trahir nos alliés : nous avons des accords de défense, et nous nous sommes rendus incapables de les honorer ! Déjà la République Centrafricaine se tourne vers la Russie, qui vient de lui envoyer trois cents conseillers militaires : une grave rébellion trouble le pays, malgré les appels à la paix du Cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, à la veille des élections nationales qui devaient se tenir dimanche 27 décembre.
 
La Tanzanie et le coronavirus
 
On ne connaît guerre, en France, ce pays riverain de l’Océan Indien, qui résulte de l’union de Zanzibar et du Tanganyika. Zanzibar est une petite île, toujours convoitée par les puissances commerçant dans l’Océan. Elle a été portugaise, omanaise, puis anglaise. Le Tanganyika, lui, a été allemand puis anglais après 1918. Dans ce pays ; la langue officielle est le swahili. Le premier président après l’indépendance fut Julius Nyerere ; impressionné par le président communiste chinois Mao Tsé Toung et son petit livre rouge, il avait fait éditer un « petit livre vert » où il développait le concept de « familité » (ujamaa) ; l’idée était en partie bonne : toute société doit ressembler à une famille dans la mesure où son objet propre le lui permet. Mais Nyerere avait instauré un régime autoritaire et avait procédé à des déplacements de populations par centaines de milliers de personnes.
 
Toujours est-il que le président actuel, John Magufuli, est un catholique, dans ce pays qui compte 45% de chrétiens, 35% de musulmans et 20% d’animistes, hindouistes, sikhs , etc. Il a déclaré qu’il n’était pas question pour lui de limiter les cultes sous prétexte d’épidémie, car c’est justement dans ces conditions qu’on a le plus besoin de prières. Et il dit n’avoir pas peur de communier : pour lui, le Corps du Christ ne peut pas véhiculer la maladie. Son attitude rappelle celle des brancardiers de Lourdes affectés aux piscines, et qui en fin de séance boivent une gorgée de l’eau où les pèlerins se sont baignés : ils manifestent leur confiance que la Vierge Marie ne peut pas permettre qu’ils tombent malades à cause de cela.
 
Conclusion
 
Les évènements négatifs ne doivent donc pas nous faire désespérer de l’Afrique. L’Église reste bien vivante. On est émerveillé de voir comment dans des conditions très difficiles la plupart du temps, les paroisses et les diocèses continuent d’annoncer l’Évangile et de donner les sacrements, et comment les vocations y fleurissent en abondance.
 
Souvenons-nous que les régions du monde qui se sont le plus développées sont les régions où le christianisme était le mieux implanté. Les progrès de l’évangélisation dans le continent peuvent donc nous laisser espérer aussi un développement matériel. Du reste l’un des plus gros obstacles au développement est la corruption, et justement la religion chrétienne est le meilleur rempart contre l’immoralité.

 

 

Histoire :
 
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18/05/2021
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